Sclérose en plaques et CBD
Le CBD pour la sclérose en plaque à dans un premier temps le pouvoir anti-inflamatoir qui est indiqué pour traiter l’inflammation de la myéline. En effet, il agit sur plusieurs plans : il active les récepteurs vanilloïdes (TRPV1) responsables de la régulation de plusieurs agents inflammatoires qui détruisent les cellules productrices de myéline, il ralentit l’activation des cellules immunitaires et empêche ainsi la production d’anticorps qui détruise la gaine de myéline, il inhibe l’activité enzymatique de COX1 et COX2 à l’origine de la production de prostaglandine qui est un médiateur de prostaglandine et qui est un médiateur de l’inflammation.
Dans un deuxième temps le cannabidiol à une action salutaire sur un neurotransmetteur excitateur du système nerveux central « le glutamate ». De multiples déclencheurs (dont le stress oxydatif) peuvent entraîner des anomalies dans sa signalisation, affectant toutes les fonctions physiologiques et les interactions entre les cellules cérébrales. Il peut en résulter une excitotoxicité, processus de destruction neuronale survenant quand le glutamate présent en excès, surstimule les récepteurs et endommage ou tue des cellules nerveuses. Or, depuis une étude de 2014, on sait que l’altération des cellules gliales (entourant les neurones) joue un rôle dans la progression de la sclérose en plaques. La modulation de la libération et du transport de glutamate, ainsi que le blocage des récepteurs, seraient donc des moyens de la soigner. Or, en activant les récepteurs CB1, le cannabidiol inhibe la libération de glutamate et diminue le stress oxydatif. De surcroît, ladite étude a montré que le CBD réduit la toxicité du glutamate via son fort pouvoir antioxydant. Bien que le mécanisme d’action demeure inconnu, cette action neuroprotectrice est réelle.
Parkinson et CBD
Le CBD pour le parkinson ne guérit pas mais semble avoir le pouvoir de soulager les malades.
Naturellement on traite les malades en compensant leur déficit en dopamine, si c’est relativement efficace par rapport aux symptômes moteurs, ça n’a pas d’effet sur les autres et ne freine pas la dégénérescence. En outre, comme le souligne le docteur Mailis Esteben, « après 5 à 10 ans de traitement, les patients présentent des phases on-off, et donc des périodes d’akinésie durant la journée ». Or, dans cette maladie on s’est aperçu que l’anandamide agit afin de réguler l’épuisement en dopamines. Le système endocanabinoïde est donc suractivé. Une étude a montré que les effets du CBD exerce un effet agoniste inverse sur le récepteur GPR6, ce qui pourrait en partie expliquer les effets bénéfiques du cannabidiol chez les patients souffrant de cette pathologie et ainsi atténuées en termes d’intensité la dyskinésies.
Alzheimer et CBD
L’Alzheimer toucherait 26 millions de personnes dans le monde et qui se déclare essentiellement dans le troisième âge. Par exemple en France elle touche jusqu’à 23% des plus de 80 ans. Or, si Alzheimer est une maladie incurable à ce jour, on peut néanmoins agir sur ses symptômes. De nombreuses études ont mis en lumière le potentiel du CBD. En 2017 des chercheurs Américains ont montré sa capacité in vivo à réduire la réponse neuro-inflammatoire, stress oxydatif et à promouvoir la neurogenèse. Une équipe israélienne a quant à elle observé une amélioration de la capacité d’apprentissage des individus malades après une semaine d’administration de CBD.
Une maison de retraite en suisse a commencé une expérimentation sur le CBD en 2017 sur des résidents atteints de la maladie d’Alzheimer. Or, aux dires de ces derniers, de leurs proches et de l’équipe, c’est un franc succès. Le psychiatre de l’établissement a déclaré « le cannabis nous a permis de réduire, voir de supprimer les médicaments contre l’angoisse, antidépresseur, somnifères »
Si le CBD ne guérit pas plus la maladie d’Alzheimer que les médicaments couramment prescrits, il semble donc néanmoins et tout à la fois ralentir nettement sa progression et soulager les patients.
Maladie de Huntington et CBD
Bien qu’il n’y ait pas encore d’essais cliniques concluants sur l’utilisation du CBD chez des patients atteints de la maladie de Huntington, les résultats convaincants de nombreux essais sur animaux et études de cas ont été publiés. De plus, les effets du CBD sont bien connus et ses vertus confortent la théorie selon laquelle le CBD peut ralentir la progression de la maladie, réduire le nombre des effets secondaires les plus débilitants et ainsi améliorer la qualité de vie des personnes.